Relecture par Adorno de ce que l’on doit à Augustin… On doit à Augustin la relecture lucide comme péché originel, c’est-à-dire fait moral, participé par tous (“un monde faux”), de l’exil métaphysique et de son illustration par le mythe origénien de la chute depuis la préexistence. On sait où conduit le rejet moderne du péché originel… et de la morale !…
Le péché orginel dit à juste titre la dégradation morale, aspect incontournable, le pôle ex-nihilo de l’être émané du créateur, selon un acte volontaire qui le produit selon son image, mais ipso facto dégradée.
RP

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