Au temps où le protestantisme était clandestin en France, et où les actes pastoraux des Églises de la Réforme n’étaient pas reconnus, il fallait pour être à « l’état civil », en passer par les rites célébrés par les ministres de l’Église catholique romaine, seule reconnue par l’État. Les couples protestants voyaient leur mariage non reconnu s’il n’était célébré par un prêtre… ce qui valait des… « petites vengeances » dans les registres de baptêmes...
L’extrait en illustration :
1750 — L’an mil sept cent cinquante, et le vingt neuvième de janvier, a été baptisé Louis Fraysse fils bâtard de Louis Fraysse et de Thérese Montez, religionaires calvinistes vivant en concubinage scandaleux, pour avoir refusé être instruits des principes de la religion catholique, apostolique et romaine, ni en faire profession, habitants la ville de Saint Rome du Tarn, né le vingt septième dudit mois de la susdite année, son parrain a été Louis Blaquier, tailleur, et la marraine, Françoise Baleous, illettrés présents.
Présents, Jean Benet, maître cordonnier, et Pierre Marcourolles, aussi maître cordonnier, du dit Saint Rome, soussignés avec nous, prêtre et curé, et maître Goudon, notre vicaire, ministre du baptême.
Marcourolles – Benet – G . vicaire – Conquet curé
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L’œcuménisme aurait encore du chemin à faire…
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