« Ce sont Schopenhauer et Nietzsche qui, au siècle dernier, ont le mieux parlé de l'amour et de la musique. Pourtant l'un et l'autre n'avaient fréquenté que des bordels et, en fait de musiciens, le premier raffolait de Rossini et le second de Bizet. » (Emil Cioran, Aveux et anathèmes)
Laissons à Cioran son information sur les bordels de Schopenhauer et Nietzsche… Mais quant à la clé en mélancolie de la musique, comment ne pas s'étonner avec lui des goûts des deux célèbres philosophes ? Quand la mélancolie ferait s'interroger (sérieusement ?) sur la possibilité d'éviter un saut de Bach à Chopin… Quoique (et pour pardonner Karl Barth d'avoir placé Mozart où il l'a placé)…
Mozart - Piano Concerto no.23 - Adagio