« Rûzbehan […] entendit une mère donner ce conseil à sa fille : “Ma fille, garde ton voile, ne montre ta beauté à personne, de peur qu'elle ne soit ensuite méprisée.” Alors, Shaykh Rûzbehan de s'arrêter et de dire : “Ô femme ! la beauté ne peut souffrir d'être séquestrée dans la solitude ; tout son désir est que l'amour se conjoigne à elle, car dès la prééternité, beauté et amour se sont fait la promesse de ne jamais se séparer.” »
(Rûzbehân Baqlî Shîrazî cité par Henry Corbin, En islam iranien, Gallimard tel, vol. III, p. 28)
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