« La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence. »
Miles Davis
Miles Davis - Ascenseur pour l’échafaud
Miles Davis - Tutu
lundi 30 avril 2012
dimanche 29 avril 2012
Résolue...
... la question d'un titre : c'était un jeu de mots...
Voir ici : « Le pont ferroviaire sur le "Firth of Forth" [l’estuaire du Forth], près d'Edimbourg. Le titre de la célèbre chanson de Genesis, "Firth of Fifth" est un jeu de mots : "Fifth" en anglais signifie le cinquième, et remplace "Forth", prononcé comme "fourth" (quatrième). » Le terme "Forth" est d'étymologie gaélique écossaise : Linne Foirthe, littéralement "fleuve noir".
Genesis - Firth of Fifth
Voir ici : « Le pont ferroviaire sur le "Firth of Forth" [l’estuaire du Forth], près d'Edimbourg. Le titre de la célèbre chanson de Genesis, "Firth of Fifth" est un jeu de mots : "Fifth" en anglais signifie le cinquième, et remplace "Forth", prononcé comme "fourth" (quatrième). » Le terme "Forth" est d'étymologie gaélique écossaise : Linne Foirthe, littéralement "fleuve noir".
Genesis - Firth of Fifth
samedi 28 avril 2012
vendredi 27 avril 2012
Accent... grave !
Façon d'ambiguïté...
L'accent
Miguel Zamacoïs (1866-1955)
Extrait de : La Fleur Merveilleuse
De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en ai-je ?
Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort ;
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
"Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde !"
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir l'accent, pour nous, c'est en avoir...
Eh bien non ! je blasphème ! Et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne puis que les plaindre !
Emporter de chez soi les accents familiers,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers,
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque, loin du pays, le cœur gros, on s'enfuit,
L'accent ? Mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour les malheureux à l'exil obligés,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose !...
Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent !
Je veux qu'il soit sonore, et clair, retentissant !
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ! Il faudrait l'écouter à genoux !
Il nous fait emporter la Provence avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! En parlant, je plante le décor
Du torride Midi dans les brumes du Nord !
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges
D'effluves d'orangers et de parfum d'oranges ;
Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris
De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides !
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
À toutes mes chansons donne un même refrain,
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole !
L'accent
Miguel Zamacoïs (1866-1955)
Extrait de : La Fleur Merveilleuse
De l'accent ! De l'accent ! Mais après tout en ai-je ?
Pourquoi cette faveur ? Pourquoi ce privilège ?
Et si je vous disais à mon tour, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort ;
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
"Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde !"
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir l'accent, pour nous, c'est en avoir...
Eh bien non ! je blasphème ! Et je suis las de feindre !
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne puis que les plaindre !
Emporter de chez soi les accents familiers,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers,
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne !
Lorsque, loin du pays, le cœur gros, on s'enfuit,
L'accent ? Mais c'est un peu le pays qui vous suit !
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage !
C'est pour les malheureux à l'exil obligés,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers !
Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose !...
Non, je ne rougis pas de mon fidèle accent !
Je veux qu'il soit sonore, et clair, retentissant !
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent fièrement sur l'oreille !
Mon accent ! Il faudrait l'écouter à genoux !
Il nous fait emporter la Provence avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages
Comme chante la mer au fond des coquillages !
Écoutez ! En parlant, je plante le décor
Du torride Midi dans les brumes du Nord !
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges
D'effluves d'orangers et de parfum d'oranges ;
Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris
De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides !
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
À toutes mes chansons donne un même refrain,
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole !
jeudi 26 avril 2012
mercredi 25 avril 2012
Gris et rose
mardi 24 avril 2012
lundi 23 avril 2012
dimanche 22 avril 2012
samedi 21 avril 2012
vendredi 20 avril 2012
Quelques portes
... de plus... Ouvertes ou fermées...
“No one here gets out alive” (« Personne ne sortira d'ici vivant »)
Jim Morrison, The Doors, « Five to one », Waiting for the sun, 1968.
The Doors - The Crystal Ship
“No one here gets out alive” (« Personne ne sortira d'ici vivant »)
Jim Morrison, The Doors, « Five to one », Waiting for the sun, 1968.
The Doors - The Crystal Ship
jeudi 19 avril 2012
mercredi 18 avril 2012
mardi 17 avril 2012
lundi 16 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
samedi 14 avril 2012
vendredi 13 avril 2012
À qui le tour ?
"L’Eternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur." (Genèse 6, 6)
Théodore Monod, Et si l'aventure humaine devait échouer :
"Un candidat plus sérieux : les céphalopodes, c-à-d les pieuvres, seiches, poulpes et calamars. Ces mollusques aquatiques exclusivement marins présentent de remarquables perfectionnements anatomiques. Leur tête est prolongée par une capsule cartilagineuse jouant le rôle d'un crâne et leurs yeux peuvent soutenir la comparaison avec ceux des vertébrés. Ils sont doués d'un psychisme hautement développé et on attribue même à certains d'entre eux deux mémoires, quand vous et moi n'en avons qu'une."
Who are you ?
The Beatles - Octopus garden
Théodore Monod, Et si l'aventure humaine devait échouer :
"Un candidat plus sérieux : les céphalopodes, c-à-d les pieuvres, seiches, poulpes et calamars. Ces mollusques aquatiques exclusivement marins présentent de remarquables perfectionnements anatomiques. Leur tête est prolongée par une capsule cartilagineuse jouant le rôle d'un crâne et leurs yeux peuvent soutenir la comparaison avec ceux des vertébrés. Ils sont doués d'un psychisme hautement développé et on attribue même à certains d'entre eux deux mémoires, quand vous et moi n'en avons qu'une."
The Beatles - Octopus garden
jeudi 12 avril 2012
Désertion
Stanley Kubrick - 2001: A Space Odyssey - Blue Danube
À propos de Danube / Vienne, cette fois :
Cioran, "Sissi ou la vulnérabilité" : « Elle [Sissi / l’impératrice Elizabeth de Wittelsbach] savait que la folie était en elle, et cette menace la flattait peut-être. Le sentiment de sa singularité la soutenait, la portait, et les tragédies qui se sont abattues sur sa famille n’ont fait que favoriser sa résolution de s’éloigner des êtres et de fuir ses devoirs, offrant ainsi un rare exemple de désertion. »
mercredi 11 avril 2012
Façon de parler de...
Richard Strauss - Ainsi parlait Zarathoustra
"Partout où j'ai trouvé quelque chose de vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit j'ai trouvé la volonté d'être maître."
(Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
S. Kubrick - 2001, Odyssée de l'espace / bande annonce
"Partout où j'ai trouvé quelque chose de vivant, j'ai trouvé de la volonté de puissance ; et même dans la volonté de celui qui obéit j'ai trouvé la volonté d'être maître."
(Friedrich Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra)
S. Kubrick - 2001, Odyssée de l'espace / bande annonce
mardi 10 avril 2012
Obscur ?...
"Quand les masses commencent à se déchaîner et que la raison s’obscurcit, on fera bien, si l’on n’est pas très sûr de la santé de son âme, de s’abriter sous un porche pour observer le temps." (Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain)
samedi 7 avril 2012
Vide nouveau
Nous nous asseyons en pleurant
Et t'appelons dans ta tombe :
Repose en paix, repose doucement !
Reposez, membres épuisés
Que votre tombe et la pierre tombale
Soient, pour la conscience anxieuse,
Comme un doux oreiller
Et le lieu de repos des âmes.
Pleinement heureux, les yeux s'endorment paisiblement.
(J.-S. Bach - Passion selon St Matthieu / Final)
Et t'appelons dans ta tombe :
Repose en paix, repose doucement !
Reposez, membres épuisés
Que votre tombe et la pierre tombale
Soient, pour la conscience anxieuse,
Comme un doux oreiller
Et le lieu de repos des âmes.
Pleinement heureux, les yeux s'endorment paisiblement.
(J.-S. Bach - Passion selon St Matthieu / Final)
Du Samedi saint au tombeau vide...
Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. (Matthieu 27, 1)
Marc 16, 1-7
1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus.
2 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre, de grand matin, comme le soleil venait de se lever.
3 Elles disaient entre elles : Qui nous roulera la pierre loin de l’entrée du sépulcre ?
4 Et, levant les yeux, elles aperçurent que la pierre, qui était très grande, avait été roulée.
5 Elles entrèrent dans le sépulcre, virent un jeune homme assis à droite vêtu d’une robe blanche, et elles furent épouvantées.
6 Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis.
7 Mais allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez, comme il vous l’a dit.
Vie de nouveau...
J.-S. Bach - Passion selon St Matthieu BWV 244 | Nikolaus Harnoncourt
vendredi 6 avril 2012
Orange & bleu
(Voir Rouge...)
Musique reprise dans Orange mécanique de Stanley Kubrick
Et dans Sherlock Holmes (série TV), La chute du Reichenbach (The Reichenbach Fall), 2e saison, épisode 3.
"La terre est bleue comme une orange" - Paul Eluard